JACK BON & THE BLUZZMEN
Love, Peace, Rock & Roll
Autoproduit
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 Jack Bon The Buzzmen Love Peace Rock Roll

 

Le nouvel album de Jack Bon est réalisé avec une nouvel formation, les Buzzmen, qui sont Luc Blackstone à la basse et au chant, Antoine Piedoz à l'harmonica et Alain Babois à la batterie. Ce quartet nous offre une musique généreuse qui navigue entre le Blues, le Blues Rock et le Blues Folk. C'est un disque de onze plages qui se partagent entre des compositions signées Jack Bon et des reprises. La guitare de Jack est toujours aussi affûtée et ses riffs toujours aussi puissants. Le souffle d'harmonica d'Antoine Piedoz est très intéressant et, en plus, il amène de la couleur et de la chaleur sur chaque plage. C'est un opus qui ne manquera pas de vous rappeler aux bons souvenirs musicaux de la fin des années soixante-dix. L'ex-membre de Ganafoul n'a pas oublié ses racines, ni ses idoles. Et cela s'entend parfaitement bien sur cette galette. Je souhaite bonne chance à Jack et sa nouvelle formation, et une longue vie musicale également.

Christophe Dameuh Lebœuf

 

Son nom est Bon, Jack Bon, et il n'a jamais décliné une seule mission depuis sa prise de fonction. Avec le fleuron du Boogie Rock lyonnais, d'abord : Ganafoul (de 1974 à 1981, et 6 albums au compteur, dont un live de reformation ponctuelle en 98). Puis en solo (un album Blues remarqué chez Frémeaux en 2002), en duo (Low Class Blues chez LMI-Mosaïc en 2010), avant que la formule trio ne le reprenne (Colors Of Blues en 2015, puis Standing Rock en 2018). C'est en quartette renouvelé qu'il nous revient à présent, et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il n'a rien perdu de son mordant. Le 4ème larron, l’harmoniciste Antoine Piedoz, ancre d'emblée l'affaire en territoire Rockin' Blues, tandis que les 3 mousquetaires qui l'entourent évoquent autant ZZ Top qu'un Keith Richards en rut. She's Drunk All The Time nous téléporte en territoire Pub Rock millésimé. La touche WilkoJohnson repasse les plats avec Rolling Down The Gutter, avec cette guitare arrachée au rasoir, cet harmo digne de feu Lee Brilleaux et cette section rythmique de petites frappes impavides. Une version quasi-latino du Death Don't Have No Mercy du Révérend Gary Davis précède un hommage aussi sincère que poignant à papa Chuck, qui nous a quittés l'an dernier. Si les versions qu'en restituèrent Stones et Groovies demeurent indépassables, celle d'Around And Around que proposent Bon et son gang rend autant justice à l'original qu'à l'esprit de Canvey Island (avec son pont emprunté au Tequila des Champs). Après plus de 4 décennies à osciller entre Boogie, Blues et Rock'n Roll, Jack Bon a enfin pris sa décision : les trois, mon Général !

Patrick Dallongeville